Cancer du sein: moins de 40 ans… et déjà concernées?

Le cancer du sein touche de plus en plus de femmes jeunes. Une réalité encore méconnue, alors que les chances de guérison sont excellentes si la maladie est détectée tôt.

Dr Nicolas Guignard, directeur médical du Centre d’imagerie de la femme Affidea à Sion.
© Dr Nicolas Guignard – Affidea Suisse

Rencontre avec le Dr Nicolas Guignard, directeur médical au Centre d’imagerie de la femme Affidea à Sion, qui exerce aux côtés du Dr Jacques Moreau et de la Dre Anna Evdokimova. Ensemble, ils forment une équipe spécialisée, travaillant en étroite collaboration pour assurer une prise en charge rapide, rigoureuse, humaine et entièrement personnalisée pour chaque patiente.

Une hausse silencieuse mais bien réelle

Longtemps associée aux femmes de plus de 50 ans, la question du dépistage du cancer du sein concerne aujourd’hui une population plus jeune. En Suisse, les cas chez les moins de 40 ans ont augmenté de plus de 50% ces dernières années. Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette tendance: puberté plus précoce, exposition hormonale prolongée et facteurs environnementaux, mais aussi une meilleure détection grâce aux avancées technologiques.

« Mieux vaut détecter une anomalie tôt, même bénigne, que de laisser le doute s’installer. » – Dr Nicolas Guignard, radiologue

Un dépistage moins systématique

En Suisse, le dépistage organisé commence à 50 ans. Avant cet âge, il repose sur une évaluation individuelle avec le médecin. Et pourtant, 22% des cancers du sein surviennent avant 50 ans, donc souvent en dehors du dépistage classique. «Chez les jeunes femmes, le dépistage est souvent déclenché par des symptômes ou des antécédents familiaux. Pourtant, des études récentes montrent qu’un dépistage annuel dès 40 ans permettrait de réduire la mortalité jusqu’à 44% dans cette tranche d’âge», explique le Dr Nicolas Guignard.

Chez les femmes jeunes, la densité mammaire rend la lecture des mammographies plus complexe. Dans ces cas, une échographie est généralement utilisée en complément. «Chez les patientes jeunes, la vigilance repose avant tout sur la capacité à détecter un changement, à signaler un doute, et à consulter sans attendre», explique le Dr Nicolas Guignard. Induration, rougeur localisée, modification du mamelon, douleur inhabituelle ou écoulement sont autant de  signaux à ne pas négliger. Le spécialiste rappelle: «Une tumeur de moins de 2 cm, détectée tôt, est associée à une survie à 5 ans de presque 100%.»

©Affidea Suisse

Un soutien technologique, une prise en charge humaine

Si l’intelligence artificielle ne remplace pas l’expertise des médecins, elle s’invite dans les centres Affidea pour affiner certaines analyses. «Elle peut détecter des microcalcifications ou contribuer à l’évaluation du risque individuel.» Or, ce sont surtout la coordination entre spécialistes et l’écoute du personnel médical qui assurent un parcours de soin rassurant et efficace. «Il ne s’agit pas d’inquiéter, mais d’informer. Mieux vaut une consultation rassurante qu’un diagnostic tardif», conclut le Dr Nicolas Guignard.

« Chez Affidea, notre priorité est d’offrir un accès rapide et sûr aux examens d’imagerie pour tous. »

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Pour en savoir plus : affidea.ch