Culture Livres #29

Voyage lointain, mystère et suspense, humour ou amour?
La perspective des vacances donne des ailes au désir de lecture!


Jardin d’été
Dans le jardin des grandsparents, l’été s’annonce plaisant pour trois petits-enfants en vacances! Mais les secrets de famille qui couvent finissent par éclore, bouleversant la vie des cousins, et de toute la tribu. Mystérieux, protecteur ou complice, le silence, au milieu des platebandes et des rires d’enfants, finit par céder doucement à la sollicitation d’Abigail Seran, qui avec sa subtilité coutumière débusque au coeur de ses personnages une nuée de sentiments dans lesquels chacun peut se reconnaître.
Abigail Seran, Luce Wilquin, 2017, 200 pages, CHF 28.–

Légère et court-vêtue
Venu des fables de l’enfance, le titre évoque Perrette, si gracieuse et inconséquente. Comme elle naïve malgré sa rouerie, Mélodie surfe sur un job dans l’air du temps – blogueuse de mode – tandis que son charmeur de Thomas coule, lentement mais sûrement, dans les bas-fonds de Lausanne. Et l’entraîne. Quand on a l’habitude d’avoir tout, tout de suite, en pianotant sur un écran, a-t-on encore le goût de construire une histoire d’amour? Instantané en rouge et noir de la génération Y par un écrivain qui la connaît bien.
Antoine Jaquier, La Grande Ourse, 2017, 232 pages, CHF 36.–

La Petite Fille dans le miroir
Il est beaucoup question de livres et d’écriture dans ce premier roman, qui reflète la passion de Marie Javet pour les mots. Des Etats- Unis à Montreux et Interlaken, ils rapprochent les destins d’Elizabeth et de June à travers l’image fantôme d’une mystérieuse fillette. Apparemment favorisées par le sort, ces deux femmes qui n’auraient pas dû se rencontrer, ont en commun l’ombre du malheur et des souvenirs, mais la plume délicate de l’auteure les saisit dans toute leur complexité, tandis que le reflet de la petite fille alimente un suspense insolite!
Marie Javet, Plaisir de Lire, 2017, 220 pages, CHF 25.–

Mea Culpa
Longtemps rédactrice de L’Hebdo, Isabelle Falconnier y a signé d’innombrables chroniques pour la rubrique «Mea Culpa». Elle en sélectionne aujourd’hui une centaine, ses préférées, petits épisodes en désordre d’un feuilleton bien à elle qui tracent, d’une plume tendre, mordante ou cocasse, le portrait de ses (nos) réactions aux bizarreries du quotidien, de la politique, de l’amour, de la société. Et évoquent, en creux, une publication qui a accompagné les Romands chaque semaine durant trente-cinq ans…
Isabelle Falconnier, Favre, 2017, 173 pages, CHF 24.–

Pas d’éclairs sans tonnerre
Voyage, voyage, ou comment Don, un jeune garçon plus curieux que la moyenne, se met à explorer sa province canadienne et, de là, à remonter les siècles jusqu’aux cultures indiennes et aux traces de la préhistoire! Un temps auquel ne semble le relier que les immuables variations météorologiques, et qu’il quadrille pour mieux l’appréhender… Cette quête de passé et d’histoire, presque incongrue dans ce décor, vibre d’une vitalité allègre et d’une force véritablement poétique, alliage réussi de ce premier roman original et attachant.
Jérémie Gindre, Zoé, 2017, 240 pages, CHF 26.50


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