L’argan, l’or vert des Berbères

Produite dans le cadre d’une agriculture responsable, cette huile douce et parfumée fait du bien à notre peau et à nos cheveux.

L’arbre à chèvres
C’est le surnom que l’arganier porte car les chèvres escaladent avec agilité son tronc court et noueux pour y déguster ses feuilles et ses fruits dont elles raffolent.

Un arbre providence
Grâce à son implantation unique dans les régions arides d’Agadir et d’Essaouira, l’arganier est devenu une manne locale, mais aussi une vraie source d’indépendance pour la femme marocaine. L’agriculture quasi stérile sur cette zone, réchauffement climatique oblige, a fait monter en flèche le chômage, poussant les hommes à partir des villages. Prenant en main la cueillette et la production de l’huile, les femmes, auparavant cantonnées à l’éducation et aux travaux ménagers, ont ainsi pu améliorer leurs conditions de vie et acquérir plus d’autonomie.

Une vie meilleure
Récoltés en été, les fruits de l’arganier sont séchés au soleil durant quatre mois avant d’être acheminés vers les coopératives. C’est là que les femmes, une fois la pulpe retirée, brisent les noix pour en extraire les amandes. Broyées, malaxées avec de l’eau, celles-ci sont ensuite pressées, décantées, puis filtrées pour obtenir l’huile pure. A Toudarte, près d’Agadir, la coopérative de Fatima Ihihi emploie une centaine de femmes, toutes actionnaires. Là-bas, elles bénéficient d’une prise en charge médicale, de l’accès à une crèche et de cours d’alphabétisation. Un cahier des charges respectueux des gens qui y travaillent et de la planète, une matière première de qualité, il n’en fallait pas plus pour attirer une marque telle que Garnier. Soucieuse de renforcer sa démarche d’achat solidaire et responsable, elle y achète de l’huile d’argan pour sa nouvelle gamme de soins cheveux sans silicone Richesse d’Argan d’Ultra Doux à un prix défini par les règles du commerce équitable. On dit bravo!