Développée par un médecin autrichien il y a près d’un siècle, la cure diététique Viva Mayr promet une meilleure santé, une énergie boostée et une jeunesse retrouvée. Des célébrités du monde entier l’ont adoptée. Pourquoi pas vous?
Le styliste Alber Elbaz, la chanteuse Rita Ora et même… le couple Poutine. Mais que vont chercher les rich and fabulous et autres oligarques à Viva Mayr, un centre de médecine naturopathique un brin désuet niché dans les Alpes du Sud autrichien? Certainement pas la dernière nouveauté en matière de cure minceur vu que le régime Viva Mayr a été développé par Franz Xaver Mayr il y a un siècle. A l’époque, il promettait déjà de guérir bien des maux de la vie moderne: colopathie fonctionnelle, dépression, hypertension, maux de dos, surpoids, fatigue chronique… Pour le Dr Mayr, presque chaque maladie serait liée à un dysfonctionnement digestif. La solution ne consiste donc pas juste à manger de bons aliments, mais à les ingérer au bon moment et à les préparer comme il se doit. Bonne nouvelle: nul besoin de s’isoler au fin fond des montagnes de la Carinthie pour profiter des bienfaits de cette diététique érigée en philosophie. Votre home sweet home suffit, mais il faut une discipline d’acier. Au coeur du processus de rééducation alimentaire: détoxifier l’organisme en mettant l’intestin au repos afin qu’il recouvre son pouvoir naturel d’assimilation et d’élimination. Selon le Dr Harald Stossier, en charge du versant médical de Viva Mayr, l’intestin déploie 400 m2 de surface d’absorption, soit l’équivalent d’un court de tennis. Le nettoyer est la première étape de la cure: chaque matin, pendant une semaine, prendre de l’eau additionnée de sulfate de magnésie. Hormis son goût épouvantable, la potion provoque un effet de lavement redoutablement efficace. Afin d’accompagner de manière soft cette première étape de reprise fonctionnelle intestinale, un automassage du ventre est conseillé.
Respecter le ratio idéal
Autre levier d’action: le choix des aliments. Adieu sel, sucre, alcool. On fait le plein de produits frais, bio si possible. Céréales (épeautre et sarrasin), fruits et légumes, herbes aromatiques, oeufs, lait et fromages de chèvre ou de brebis, avocat, houmous, huiles pressées à froid (lin ou chanvre), riches en oméga 3. Leur consommation doit viser un bon équilibre acido-basique. «Le ratio idéal est de deux tiers d’ingrédients alcalins pour un tiers de produits acides (poisson, viande, fromage, fruits de mer), précise le Dr Stossier. Les protéines animales ne devraient être consommées qu’un jour sur deux et nous excluons tout aliment cru après 16h pour éviter la fermentation intestinale qui génère des toxines.» Donc, au dîner, légumes à la vapeur (ou en soupe) de rigueur! Les quantités sont minimales (environ un bol par repas) et chaque bouchée doit être mastiquée lentement quarante fois. «En sus d’une prédigestion salivaire salutaire, cela laisse le temps au cerveau d’émettre les informations de satiété. » Dans la même logique, le régime Mayr invite à manger à heures fixes, loin de toute distraction. Un retour quasi méditatif aux fondamentaux où le corps reprend ses droits avec, au bout de l’effort (deux semaines en moyenne), un regain de vitalité, un teint éclatant et une ligne affinée.
Pour en savoir plus: www.viva-mayr.com et Le Régime Viva Mayr du Dr Harald Stossier et d’Helena Frith Powell (éd. Michel Lafon).
Une journée type:
• Prendre un petitdéjeuner copieux.
• Faire au moins un quart d’heure de sport par jour pour favoriser l’élimination par les voies respiratoires.
• Dans la journée, boire 2 l d’eau, de préférence sous forme de tisanes reminéralisantes.
• Dîner légèrement, avant 18h.
• Se coucher tôt.