Le regard d’une spécialiste sur la lumière de nos visages

La doctoresse Violette Parzin Gribinski, grande spécialiste des lasers et de la pose de fils tenseurs, a rejoint ce printemps l’équipe du Centre médical esthétique Imaderm à Genève. Elle nous parle de son métier, la médecine esthétique anti-âge, une spécialité qui évolue sans cesse, et de sa relation de vérité avec les patientes.

«J’ai fait mes études à Paris. Diplômée en médecine générale en 1996 puis en nutrition, mon premier cabinet était en médecine esthétique. Je suis arrivée dans cette discipline avec une immense curiosité. J’ai vite réalisé que les besoins en soins esthétiques changeaient: les patients demandaient moins de chirurgie et plus de soins naturels. C’est le coeur de notre métier, faire des soins tout en douceur et réversibles. Nos techniques réveillent les cellules, stimulent le métabolisme. Elles évoluent avec l’avancée de la recherche. L’avenir est aux cellules souches avec la thérapie du plasma riche en plaquettes. Les ressources naturelles de notre propre corps sont utilisées pour régénérer la peau et en ralentir le vieillissement. Autre signe de modernité, les derniers appareils de la marque Cutera pour le corps: la radiofréquence casse les cellules graisseuses, éliminées ensuite par les voies lymphatiques. La peau ne se relâche pas, elle est respectée.

»C’est d’ailleurs le maître mot de la médecine anti-âge, le respect. L’éthique médicale y est primordiale. Mon métier exige que j’aille au fond des choses et que j’étudie les demandes en fonction des réponses que je peux apporter. Je dois analyser un visage et un corps pour embellir en respectant le naturel de la patiente, sa vérité. Par exemple, deux fois sur trois les patientes qui viennent pour les lèvres n’ont pas identifié que leur problème venait de leur dentition. Mon rôle est d’étudier leur visage pour leur proposer non pas ce qu’elles sont venues chercher mais un diagnostic esthétique. Je ne suis pas là simplement pour combler les rides, je donne un conseil global. Ce métier est artistique: chaque visage est différent, il s’agit d’en comprendre les caractéristiques. Voilà pourquoi, moi médecin, je prends des cours de peinture et de sculpture qui m’aident à définir les zones d’ombre. Car dans chaque visage, ce qui dérange, ce sont ces zones d’ombre. Elles donnent un air fatigué, triste. Développer ma fibre artistique me permet d’analyser où il faut injecter, comment et surtout pourquoi. J’ai alors la satisfaction de remettre de la lumière dans les visages.

»Pour autant, les femmes ont leur rôle à jouer. Il est important qu’elles soignent leur peau régulièrement et je suis étonnée qu’elles n’en aient pas toujours le réflexe. Elles s’occupent de leurs ongles, de leurs cheveux, de leurs corps avec le sport et oublient souvent leur peau, qui est la première chose que les gens regardent. Pourquoi ne pas profiter de traitements un peu plus poussés issus de la recherche scientifique? Prendre soin de sa peau une à deux fois par année, que ce soit un laser, un peeling ou une injection en acides hyaluroniques, permet de la préserver et ne pas avoir recours à des actes plus lourds par la suite. Avoir une peau lumineuse, un bel ovale, c’est un investissement à long terme. Nous allons bien chez le dentiste ou chez l’ophtalmologue tous les ans, non? Notre peau est un organe à part entière. Elle est vivante. Pour qu’elle garde sa lumière, il faut la soigner.»

Pour plus d’informations sur le Centre médical esthétique Imaderm:
022 347 40 00 – www.imaderm.ch.